چکیده
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L’homme a toujours la curiosité de découvrir la conscience d'Autrui, mais selon les conditions et les contraintes sociales et culturelles, son regard sur Autrui a évolué. Les relations entre le Même et Autrui sont régies par les institutions et les systèmes de représentations et de pensée. Dans cette recherche, ce qui est important pour nous c'est de savoir : Comment l’Autrui se présente dans le récit de voyage persan extrême-contemporain ? Nous cherchons la réponse de cette question dans La mort de Monsieur Sadi à Paris, écrit en 2017, par Madjid Hosseini à Paris. La problématique qui domine ce récit est celle de l’identité, ce qui le prédispose à s’intéresser à la dialectique de l’identité et de l’altérité. Tout en nous appuyant sur les théories imagologiques de Daniel-Henri Pageaux et de Jean-Marc Moura, nous essayons de répondre à ces questions : Quelle est la différence entre l’image donnée de l’Autre par Hosseini en tant qu’un écrivain extrême-contemporaine et celle présentée dans les anciens récits de voyage à Paris ? Comment nous définir par rapport à l’Autre ? Quelle est l’utilité de l’image présentée de l’étranger par Hosseini ? L’analyse du récit nous montre que l’auteur a pris deux façons totalement différentes vis-à-vis de la présentation de l’étranger : soit il s'est éloigné des stéréotypes de l'écriture de voyage, soit à travers leur représentation, il a porté une analyse réflexive sur les questions mondiales, parce que tout au long du roman, il est préoccupé par des questions de l’humanité, de l’Autrui, de l’existence et du bonheur. Et peut-être toutes les questions aboutissent à cette interrogation essentielle : Comment trouver le bonheur ? On constatera que le regard porté par Hosseini sur l’étranger est un regard réflexif, mêlant la curiosité pour l’Autre à la réflexion à la fois philosophique et personnelle. Même sa conception des lieux visités est plutôt une conception philosophique ; il a essayé d’interpréter tout ce qu’il voit, et son regard p
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