Que ce soit lors de conférences, pour des documents professionnels ou encore en littérature, la traduction tient une place importante dans notre société. En plus d’être un moyen de communication, la traduction littéraire joue un rôle primordial dans la mesure où elle permet de passer la barrière de la langue. C’est en effet un moyen de communiquer avec les autres dans différentes langues au sein d’une même société. Dans ce présent travail, on s’est proposée de traduire en persan un roman autobiographique d’Annie Ernaux intitulé Je ne suis pas sortie de ma nuit, publié en 1997 par Gallimard. «Je ne suis pas sortie de ma nuit » est la dernière phrase que ma mère a écrite.» Annie Ernaux dévoile ici les mots qu'elle a écrit entre 1983 et 1986, année de la perte de sa mère. Journal d'une dissolution dans l'oubli d'Alzheimer. Journal de la perte à petit feu d'une mère. Journal d'une destruction terrible. Elle raconte les derniers jours de cette mère. Elle raconte le chemin de la maladie, puis la perte. Elle écrit comme on dit vrai. Comme on confesse. Elle incendie l'intime, elle gêne le lecteur. Mais ne ment pas. L'auteur donne dans son livre une description fine, sensible, précise des états de sa mère, qu'elle prend chez elle dans un premier temps et qu’elle confie ensuite à une institution où elle lui rend visite tous les dimanches. On voit ainsi, comme si on y était, dans ce livre pourtant assez court, toute la vie de l’institution, on voit, on sent, on entend. En fermant le livre on a le sentiment d'avoir passé soi-même un certain temps, au milieu de ces patients et cela donne à réfléchir beaucoup. On peut certainement se dire: je n'aimerai pas finir ainsi. Pour ceux qui dépendent de moi, que faire, que faire d'autre?