L’ironie traditionnellement connue pour dire le contraire de ce que l’on veut faire entendre, sert à distinguer entre le sens apparent et le sens réel. D’où les difficultés dans la traduction des pièces ironiques, qu’il faut étudier. Yasmina Reza est l’une des grands dramaturges des dernières décennies, avec un style simple mais problématique. Nous avons choisi la pièce dramatique du dieu du carnage, pour examiner le comment de traduire l’ironie. Nos trois traductions étudiées sont le fruit des travaux d’Ali- Reza Koushk Jalâli, Maédeh Tamasebi et Sanaz Fallahfard. Linda Hutcheon a pris une approche pragmatique de l’ironie dans son article intitulé: « Ironie, satire, parodie ». Elle a esquissé même un modèle des entrelacements des différentes pratiques de l’ironie, les cercles qui en représentant les trois éthos ironique, satirique et parodique, avec des centres mobiles, par leur proximité entre eux caractérisent le degré d’agression de l’ironie. Nous avons appliqué ce modèle dans la critique des trois traductions persanes du dieu du carnage afin d’estimer les trois compétences des traducteurs; c’est-à-dire la compétence inévitable du traducteur dans la compréhension de l’intentionnalité des personnages, sa compétence de lecture et la polarité manipulatrice de l’auteur dans la transposition du concept d’ironie dans ses deux champs de pratique, qui sont l’ironie verbale et l’ironie de situation. Enfin, nous avons conclu que la connaissance du traducteur de la culture et de la langue source et cible ainsi que la possession des trois compétences susdites, peuvent contribuer au compte tenu des situations et aider le traducteur à tranmettre le sens de l’ironie.